L’utilisation de la rumeur dans les medias sociaux chinois

La rapidité de la diffusion et de propagation d’une information sur les medias sociaux permet de contourner la censure, de la prendre par surprise dans des pays comme la chine ou la liberté d’expression n’existe pas. Le gros problème de cette rapidité de diffusion est qu’elle ne laisse pas le temps aux lecteurs de vérifier son authenticité.

Les medias sociaux renforcent la confusion entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas.

En chine la confusion existait déjà mais c’est pire depuis l’explosion des medias sociaux.

L’exemple de la chute du politicien Bo Xilai à cause de rumeurs diffusées sur Weibo- le principal réseau social du pays, illustre bien cette confusion : Au départ critiquées par le gouvernement les rumeurs ont été plu tard valisées par ce même gouvernement, causant le trouble au sein de la population, les chinois se demandent combien de rumeurs sont en faites des vérités.

En chine c’est la politique de la rumeur, qui règne, elle laisse peu de temps à la vérification de l’information.

Weibo, réseaux social qui compte 300 millions d’usagers, est contrôlé par le gouvernement chinois mais de temps en temps il y a des fuites qui donnent l’illusion qu’une liberté de parole existe,  mais est-ce un coup du gouvernement ou une fuite non contrôlée par le gouvernement. Le gouvernement a le pouvoir de fermer Weibo (les deux sites de Weibo : Sina et Tencent) pendant plusieurs jours pour en nettoyer le contenu.

Si le gouvernement tardent à répondre a une rumeur, on se demande qu’elles sont les intentions du gouvernement, les chinois sont obligés de spéculer tant le gouvernement fait de la rétention d’information. J’ai l’impression que le parti communiste manipule à sa guise le jeu de la rumeur, prend plaisir à semer le doute et la confusion pour brouiller les pistes. Il va attirer l’attention du public sur tel évènement, créant de fausses rumeurs pour dissimuler un autre évènement bien plus grave qui se passe ailleurs dans le pays.

Malgré cela, les médias sociaux, demeure le seul lieu de liberté d’expression des chinois

Dans un pays ou la liberté de parole n’existe pas, les chinois se servent des medias sociaux comme exutoire de leur parole car ils  savent qu’il est facile pour le gouvernement de censurer et de condamner des groupes de presse mais qu’il est plus difficile de condamner des millions d’anonymes. Des services de messageries instantanée telles que Twitter ont permis de dénoncer les intimidations de la mafia ou  des blanchiments d’argent.

Source de l’article qui a inspiré ce commentaire :

http://www.theatlantic.com/international/archive/2012/04/rumor-lies-and-weibo-how-social-media-is-changing-the-nature-of-truth-in-china/255916/

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