Les hackers ont créé un nouveau paradigme sociologique et économique

En rendant disponible gratuitement leurs productions ainsi que leurs réutilisations, les hackers ont totalement remis en cause le modèle  capitaliste traditionnel.

Le logiciel libre d’exploitation Linux en est le plus belle exemple, il est venu concurrencer Microsoft, mais il y en a beaucoup d’autres, tous le logiciels payant ont aujourd’hui leur équivalent en libre : Le service de microbloging propriétaire Twitter et son équivalent open « source Statut.net », le logiciel de Text mining propriétaire Luxid et le logiciel libre « General Architecture for Text Engineering » (GATE)…

Les hackers veulent rendre la connaissance disponible à tous, qu’elles ne soient plus comme actuellement propriété privée d’un individu ou d’une organisation mais le bien de tous, que chacun -comme c’est déjà le cas dans le milieu scientifique- puisse bénéficier des découvertes des autres pour créer plus de connaissances et faire, ainsi avancer la connaissance et en faire bénéficier le plus grand nombre de personne.

Leurs activités ne remettent pas seulement en cause la relation connaissance/information/innovation et argent mais également le rapport même au travail. Ils proposent  « un rapport alternatif au travail, à l’argent, et au temps 1». Le travail est un plaisir, il se fait en communauté ou tout le monde partage ses connaissances, ses compétences sans système hiérarchique. Pascal Jolivet, professeur associé à l’Université de Technologie de Compiègne, traites les chercheurs scientifiques « hackers » (qui rendent leurs contenus de recherche, libre d’accès) : de «  Communistes scientifiques ».

Je suis persuadée, -l’histoire nous l’a prouvé que le milieu scientifique a toujours une longueur d’avance sur les autres secteurs- que les logiciels libres prendront le dessus sur les logiciels propriétaires, la génération numérique (les jeunes nés dans les années 90) et les suivantes seront de vrais technophiles, le modèle économique devra s’adapter à cette évolution. La future génération ne paieront pas pour des logiciels si ils peuvent les avoir gratuitement car l’aspect programmation (certains logiciels libres doivent être configures pour être utilisable) qui rebutent actuellement beaucoup d’usagers de rebutera plus les technophiles de demain.

1 L’Éthique hacker de Pekka Himanen : http://multitudes.samizdat.net/L-Ethique-hacker-de-Pekka-Himanen

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